Les employés ont le droit d'attirer l'attention sur des situations qui indiquent une transgression des lois ou des règles internes. L'avocat-conseil externe servant de médiateur reçoit ces informations. Il offre un lieu légalement protégé et confidentiel hors de l'entreprise. Il renseigne l’informant sur ses droits et la suite de la procédure. C'est uniquement avec l'accord de l’informant que le médiateur transmettra l’information à son interlocuteur au sein de l'entreprise. L’informant n’est pas nommément cité. Le centre de médiation peut être intégré comme personne de confiance dans la procédure. Il se tient à tout moment à la disposition de l’informateur comme interlocuteur.
Entre autres, les employés, les fournisseurs, les distributeurs et les clients peuvent s'adresser au centre de médiation.
Le centre de médiation accepte des informations sur la transgression des lois et des transgressions internes. L'objectif est surtout d’éclaircir et d’empêcher des délits économiques, des fraudes comptables et des atteintes aux intérêts pécuniaires d’autrui. Mais aussi des infractions aux directives internes et des violations des obligations de diligence raisonnable en matière de droits de l'homme peuvent faire l'objet de dénonciations.en.
Oui. Seul l’informant décide quelles informations il entend donner au centre de médiation et quelles informations le centre de médiation devra transmettre à l'entreprise. Ce n'est qu'en cas d'abus, c'est-à-dire en cas d'informations délibérément fausses, que le centre de médiation est autorisé à transmettre des informations même contre la volonté de l’informant. Le centre de médiation donnera les renseignements requis sur ces faits dès le premier contact.
Non, tout le monde peut faire appel au centre de médiation sans avoir à payer.
Oui, tout informateur peut s'adresser anonymement au centre de médiation. Ceci est déjà valable pour la première prise de contact avec le centre de médiation. Si vous le souhaitez, le centre de médiation conservera ensuite aussi l'anonymat de l’informant vis-à-vis de l'entreprise.
L’information sera traitée dans le respect de la loi et des règles internes de l’entreprise tout en tenant compte des intérêts de l’ensemble des parties concernées. À cette fin, le centre de médiation transmettra l’information à l’interlocuteur de l’informant au sein de l'entreprise après examen préalable.
L’informateur peut se renseigner à tout moment sur l'état actuel de la procédure auprès du centre de médiation. Au plus tard après la conclusion de la procédure, l’informant sera renseigné sur le résultat par le centre de médiation dans la mesure autorisée par la loi.
Non, le médiateur n'a pas le droit de représenter un informateur dans une procédure administrative ou juridique. Pour cette raison, le centre de médiation ne peut et ne doit pas prendre des mesures pour faire valoir les droits individuels ou les revendications de l’informant devant les tribunaux.
Oui. Le centre de médiation est un juriste autonome et indépendant qui n'est soumis à aucune instruction de l'entreprise concernant le traitement de fond de l’état des choses. Le centre de médiation décide, sur la base de son propre examen consciencieux, si et dans quelle mesure il pourra transmettre un fait nouveau à l'entreprise.
La première prise de contact peut se faire par la plateforme (lien de contact), lors d'un entretien téléphonique, par e-mail, par SMS, par courrier postal ou dans un entretien personnel.
Oui. Chaque employé continue d'avoir à sa disposition son supérieur, le comité d'entreprise et tous les services de contact connus comme premier interlocuteur.
Oui. L’informateur est protégé. Toute mesure de représailles à l'encontre de l’informateur ne sera pas tolérée.
Malgré le scepticisme exprimé à plusieurs reprises, les cas de dénonciation auprès du dispositif du centre de médiation sont très rares. Néanmoins, l’avocat-conseil explique à l’informateur au début de l'entretien que l'abus du système de dénonciation ne sera pas toléré et qu'en cas d'abus intentionnel, c'est-à-dire en connaissance de cause, il sera obligé de transmettre les données personnelles de l’informateur à l'entreprise. En tout état de cause, les employés s'exposent à des conséquences disciplinaires en cas d'abus délibéré du système de dénonciation.
Le centre de médiation veille au respect des obligations légales de conservation et des dispositions de la loi sur la protection des données. Les données personnelles prélevées se limitent à des informations sur l'identité de l’informateur et de la ou des personnes concernées.
Non. La présomption d'innocence s'applique. Chaque information est traitée dans le respect de la loi et des règles internes de l’entreprise tout en tenant compte des intérêts de l’ensemble les parties concernées. C’est seulement après avoir achevé l’enquête qu'une décision sera prise sur les mesures à prendre éventuellement.
Dans la mesure où l’information a été donnée de bonne foi, c'est-à-dire qu'elle n'était pas intentionnellement fausse, l’informateur n’a pas à craindre des conséquences.
Non, faire appel au centre de médiation est un acte volontaire. Il a été mis en place comme point de contact supplémentaire.
Oui. Il est possible de rendre visite à l'avocat-conseil en personne à tout moment, sur rendez-vous, et d'avoir une conversation confidentielle.
Oui.
Oui, les frais de déplacement sont remboursés par la société.
La procédure est prise en charge par l'avocat-conseil, de sorte que l'anonymat est également préservé si nécessaire.
Oui. L’informateur sera renseigné sur le résultat par le service de médiation ou par l'entreprise, dans la mesure autorisée par la loi, au plus tard après l’achèvement du processus.
Non. Si le centre de médiation est appelé à témoigner dans le cadre d'une procédure pénale, civile ou autre, il ne divulguera le nom et l'identité de l’informant demandant conseil que s'il y a été expressément autorisé par l'entreprise et l’informateur.
Oui. Le centre de médiation peut, dans un premier temps, être contacté de manière totalement confidentielle. Il renseigne l’informateur sur ses droits au début de l'entretien. C’est seulement à la fin de l'entretien que l’informateur décide si et sous quelle forme l'information doit être transmise à l'entreprise.
Le centre de médiation peut également être contacté si l’informateur a lui-même commis une infraction pénale. D'une part, le centre de médiation peut renseigner l’informateur sur ses droits ; d'autre part, une déclaration volontaire est considérée comme positive dans le contexte de la relation de travail existante et peut avoir un effet atténuant sur la sanction lors d'éventuelles procédures judiciaires ultérieures.
Non. Ce n'est que dans des cas exceptionnels étroitement définis d'infractions pénales et vraiment graves que chaque personne a le devoir de transmettre des informations sur une infraction pénale à un procureur général.
Dans ce cas, le centre de médiation peut contacter directement la direction de l'entreprise.
Il n'est pas possible de donner une réponse d'ordre général. Il existe des informations qui peuvent être traitées en quelques heures. Dans le cas d'enquêtes approfondies, le suivi peut prendre plusieurs semaines.